Deux fins lambeaux d’étoile
Deux fins lambeaux d’étoile
deux cristaux de promesse
l’air pur et puis la nuit et puis et puis et puis
toute danse étreignant deux fins lambeaux d’étoiles
les ciseaux de lumière après la
Tour
Eiffel
et le printemps déjà qui déjà déjà luit
traînant sous ces arceaux un corps toujours revêche ce corps enfin s’adjoint ce corps qui l’avait fui la chair où court le sang la chair de toute nuit et les courbes marquant le trajet des mains rêches
obscur mangeur de jour ces deux mains unité
la longueur d’un maintien la chaleur des deux paumes
tous les feux sont éteints il reste pour la nuit
la grande conjonction de l’herbe et de la pierre