L’aube évapore le nouveau-né
Le calme désert allume le calumet de la paix
C’est un marathon en gésine
Un rossignol sur un cloaque
Du plan au point l’aviateur dessine l’Amérique à la clef
L’armure à la claque en bois
La crapule à la crapaudine
La crapaudine au crapouillot
Vole mèrel
Les natifs de cette région désossée
Où naquirent les fins mufles de la piscine
S’apprêtent à déserter la caserne sur pilotis
Par-dessus des plaies criantes des abîmes de malheur
Sept tamariniers croissent
Les hivers mécréants
Les nuits natatoires
Les dépêches élastiques
Pamphlet de la nature hétérodoxe
Le froid gèle les plantons de l’argent
Au crépuscule les salons se nouent en guirlande
Autour des journées alanguies
Par les chaleurs privées
Les citadins rentrent après les panoramas
Idéogrammes écrits par des entités plus mouvantes Écluse des éclats de cerveaux
Le hasard plane sur les prisons décoratives
Où l’on voit gravés les sept phantasmes des injures navigables et les huit sommeils de la potasse caustique
Le jour en porcelaine promenade
Balubre
Sur les pentes de l’analogie
Se brisent muettes trois sphères irisées
Danseuses et mendiantes
Fleurs spécieuses aux doigts joints
Les mots qui se passaient des ombres de réalité
Moururent
En expirant révélèrent leurs pères
Purs ils se sont ternis dans de3 marches rapides
Pour vivre ils se sont faits ouvriers ou boxeurs
Dans les plaines qu’habitent les êtres étoiles au centre magnétique et les arbres dont le feuillage est semblable aux poumons d’animaux exposés dans les boucheries
Les pastels de la vue apprirent à marcher
Leurs maîtres méditaient dos plantes irréelles
Qui portaient aux oiseaux les lois et les décrets
Les assassins attendent la venue des pères du langage
Un cosaque à fond de pantalon en cuir les guide
Sur les maisons où les horizons ahuris se lavent le» doigts en silence quatre princes
Attendent la sortie des cinémas
Cartilages dévastés braise des plaisirs
La foire des trésors à venir
S’est ouverte entre deux murs d’antimoine
Les quatre princes sont morts
Trente-six chirurgiens disposent au fond de leur cercueil des journaux métalliques et des bouteilles de stout
D’eau teintée la vie meurt auprès des sources
Qui languissent par le vol des oies
Pervenches des roseaux la nuit la gare
Garde étoilée étoffée de splendeur
Les épices enveloppées de manteaux caprices
Des buissons combattent avec courage
Crépitement des noires étincelles aux poudreries des
navires échappés
Place aux coffre-forts usagés meurtres des doigts
anciens
Jaguars cachés derrière les arbres de la rive
A quoi bon nager entre deux temps
Les immigrés fangeux les mégères croupissantes
Menstrues asphyxiées océaniques
Le sarcome s’effiloche
La vérole auréolée sur la guimbarde ou le fiacre
Présente à
Euler la division du fluor du brome et de
l’iode
Poinçon de l’ouvroir surcharge de l’ovaire
LeB papiers de
Chine à six étages de six mille mètres
les séparent des plombs sordides où mugissent les
veaux lassés lancés à bout de bras par un boiteux implicite
A l’annonce de la-maturation de la lavande
Il s’élance
Plane et atterrit sur un baldaquin où la mort l’attend
L amour latent