Les thermopyles
A l’armée qui passa les pénombres dernières
donnons les dernières pénombres de la mort
l’air est plus frais au nord des carrières
plus vif dans les carrières du nord
pauvres et fatigués les arbres de la plaine
à la plaine des arbres donneront la pâleur
des astres accroupis aux pieds des araignes
de l’araigne aux pieds monstres dévorant l’heure
plusieurs n’ont pas vécu plus que le soupir
du destin enclavé dans la perle des dents
du désastre accroupi sous les arceaux ardents
arceaux ardant le corps du blessé qui gémit