Inaya
Qui es-tu, Inaya ? Où vas-tu ?
Il y a la vie dans tes yeux.
Tu marches gaiement sur les trottoirs du mystère
Sans passer inaperçue.
Tu es charmante, tu séduis et tu aimes,
Tu aimes en souriant aux rêves.
Tu es la passion ardente, tu es la flamme du désir
Et ton odeur répand mille fragrances,
Des fragrances enivrantes.
Tu prends ce que l’instant te sert,
L’instant qui s’écoule et qui s’éternise dans tes bras.
Ta grâce sensuelle célèbre l’univers,
Ton regard m’emmène loin,
Ailleurs où il y a des contrées enchantées et inconnues.
Les musiciens de mon coeur
Accompagnent ton allure lente et majestueuse
Et l’étoile du matin te salue en caressant ta chevelure.
L’eau et la terre, le feu et l’air décorent ta splendeur,
Ta splendeur féerique.
L’âme des poètes s’ouvre à ta beauté
Accueillie par la lumière qui murmure ses désirs.
Mais tu attends qu’un homme t’offre un sourire
Et cueille des fleurs pour toi ;
Ta grâce et ta joie se mêlent à l’or du ciel.
Sous tes pas, le soleil ondoie avec ton corps
Et je sens frissonner sur tes lèvres
Le câlin d’un baiser.
Le vent décoiffe tes cheveux noirs
Et ton regard se répand tout autour
Quand tes beaux yeux,
Tes yeux de gazelle cisèlent ton chemin.
Fille de l’Orient, où le temps s’arrête,
Tu offres ton parfum à cet Occident distrait
Qui cultive ses roses où tout se confond avec les larmes.
Sur ton visage il y a la jeunesse,
La jeunesse qui fleurit sous le voile du silence,
Un silence rempli d’espoirs.