Je pleure ma terre
Assise dans l’ombre, admirant le silence
D’une ultime troublée à l’éclat de l’once
Malade tel est devenue notre mère,
Elle est mourante d’ère en ère
L’univers, la lune et le soleil
Pleurent son sort et sa peine
Ses propres gardiens abusent de ses richesses
La flore marine est détruite
Et lance des signaux de détresse
Des forêts rasées jusqu’à la dernière racine
Et des montagnes transformées en gigantesques mines
Les terres fertiles sont devenues arides
Et au lieu de l’air pur des nuages insipides
Les icebergs fondent sans que personne n’agisse
Tout ceci pour extraire l’or noir des abysses
Un déséquilibre total et qui en parle?
Ceux qui commettent le plus de mal…
Ceux qui monnayent même leurs ordures…
Mais hélas, salées sera leur facture
Malade tel est notre terre
Elle est mourante d’ère en ère
Mais personne à qui se confier
Personne pour pleurer sa peine
Personne ne connait son sort