La clémence
Les arbres nus, l’automne est venu
Alors que le ciel garde toujours sa tenue,
Le temps passe,
Les uns après les autres un jour se lassent
Changent de routine et effacent leurs traces
Des fois même tournent la page
Pour ne regarder qu’en face
C’est en croyant que tout est perdu que tombe la pluie
Les nuages, le froid, l’obscurité de la nuit
Couvent les rancunes qui t’ennuient
Des regards, des paroles
Des souvenirs et des gestes
Les soupirs, les rires, et tout le reste
Ceux qui ne peuvent quitter ta mémoire
Même si au fond on est touché
Même si des paroles nous ont blessés
Un sentiment plus fort que le vent d’automne
Arrache les feuilles mortes pour redonner vie
Et laissent fleurir nos rêves et nos envies