Les Plus Lus

  • Grenade

    Soit lointaine, soit voisine, Espagnole ou sarrazine, Il n’est pas une cité Qui dispute sans folie A Grenade la jolie La pomme de la beauté, Et qui, gracieuse, étale Plus de pompe orientale Sous un ciel plus enchanté. Cadix a les palmiers ; Murcie a les oranges ; Jaën, son palais goth aux tourelles étranges […] Plus

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  • À qui la faute

    Tu viens d’incendier la Bibliothèque ? – Oui. J’ai mis le feu là. – Mais c’est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme ! C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! Ce que ta rage impie et […] Plus

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  • Je n’écris point d’amour, n’étant point amoureux

    Sonnet LXXIX. Je n’écris point d’amour, n’étant point amoureux, Je n’écris de beauté, n’ayant belle maîtresse, Je n’écris de douceur, n’éprouvant que rudesse, Je n’écris de plaisir, me trouvant douloureux : Je n’écris de bonheur, me trouvant malheureux Je n’écris de faveur, ne voyant ma princesse, Je n’écris de trésors, n’ayant point de richesse, Je […] Plus

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  • La maison des morts

    À Maurice Raynal. S’étendant sur les côtes du cimetière La maison des morts l’encadrait comme un cloître À l’intérieur de ses vitrines Pareilles à celles des boutiques de modes Au lieu de sourire debout Les mannequins grimaçaient pour l’éternité Arrivé à Munich depuis quinze ou vingt jours J’étais entré pour la première fois et par […] Plus

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  • L’art poétique (Chant IV)

    Dans Florence, jadis, vivait un médecin, Savant hâbleur, dit-on, et célèbre assassin. Lui seul y fit longtemps la publique misère : Là, le fils orphelin lui redemande un père ; Ici, le frère pleure un frère empoisonné. L’un meurt vide de sang, l’autre plein de séné ; Le rhume à son aspect se change en […] Plus

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  • Épitaphe

    (Sur la mort de Mademoiselle Élisabeth Ranquet, Femme de M. Du Chevreul, Écuyer, Seigneur d’Esturnville.) Sonnet. Ne verse point de pleurs sur cette sépulture, Passant : ce lit funèbre est un lit précieux, Où gît d’un corps tout pur la cendre toute pure ; Mais le zèle du cœur vit encore en ces lieux. Avant […] Plus

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  • Pour les pauvres

    Qui donne au pauvre prête à Dieu.Victor HUGO. Dans vos fêtes d’hiver, riches, heureux du monde, Quand le bal tournoyant de ses feux vous inonde, Quand partout à l’entour de vos pas vous voyez Briller et rayonner cristaux, miroirs, balustres, Candélabres ardents, cercle étoilé des lustres, Et la danse, et la joie au front des […] Plus

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