Les Plus Lus

  • Le joujou du pauvre

    Je veux donner l’idée d’un divertissement innocent. Il y a si peu d’amusements qui ne soient pas coupables ! Quand vous sortirez le matin avec l’intention décidée de flâner sur les grandes routes, remplissez vos poches de petites inventions à un sol, — telles que le polichinelle plat mû par un seul fil, les forgerons […] Plus

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  • Lettre à M. de Lamartine

    Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne, Et chercher sur les mers quelque plage lointaine Où finir en héros son immortel ennui, Comme il était assis aux pieds de sa maîtresse, Pâle, et déjà tourné du côté de la Grèce, Celle qu’il appelait alors sa Guiccioli Ouvrit un soir un livre où l’on parlait de […] Plus

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  • Théophile Gautier

    I Théophile Gautier ! poëte Au regard limpide et vermeil, Dont l’œuvre fut un hymne en fête A la vie ivre de soleil ! A l’heure où la Mort en délire, Avec un regret insensé, Admire encor ton fier sourire Qu’elle éteint de son doigt glacé, Pardonne-moi, maître des charmes, Dont l’esprit s’enfuit vers le […] Plus

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  • Le ménestrel

    Il te doit son heureux délire, Le Barde qui t’a su chanter, Ô toi qui donnes à la lyre Ce que l’or ne peut acheter ! Le ciel fit le cœur de la femme Pour le poète seulement, C’est un luth qui serait sans âme Sous les doigts de tout autre amant. Il te doit […] Plus

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  • Poème du lait

    ÈVE Bois, mon petit, à ma poitrine qui coule, Je suis ta source – Bois ! – ta tiède fontaine, Bois ce doux lait qui coule en ta gorge pleine Avec un bruit de colombe qui roucoule. Pose ta joue à la place la plus tendre De ma chair. Mords-moi de ta petite bouche. Du […] Plus

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  • La complainte de France

    France, jadis on te souloit (1) nommer, En tous pays, le trésor de noblesse, Car un chacun pouvait en toi trouver Bonté, honneur, loyauté, gentillesse, Clergie, sens, courtoisie, prouesse ; Tous étrangers aimaient te suir (2), Et maintenant vois, dont j’ai déplaisance, Qu’il te convient maint grief mal soutenir, Très chrétien, franc royaume de France. […] Plus

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  • Maison abandonnée

    Audacieusement sise à cette hauteur, Cette maison proprette et d’une vigne ornée Est au milieu d’un tel déploiement de splendeur Que l’on devrait, il semble, y trouver le bonheur. Pourtant elle est abandonnée. Abandonnée, avec ces champs verts alentour ! Vide, quand on peut voir de toutes ses fenêtres Des coteaux, des vallons et des […] Plus

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  • Si tu veux que je meure

    Si tu veux que je meure entre tes bras, m’amie, Trousse l’escarlatin (*) de ton beau pelisson (*) Puis me baise et me presse, et nous entrelaçons Comme, autour des ormeaux, le lierre se plie. Dégrafe ce colet, m’amour, que je manie De ton sein blanchissant le petit mont besson : Puis me baise et […] Plus

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  • La pente de la rêverie

    Obscuritate rerum verba saepè obscurantur.GERVASIUS TILBERIENSIS. Amis, ne creusez pas vos chères rêveries ; Ne fouillez pas le sol de vos plaines fleuries ; Et quand s’offre à vos yeux un océan qui dort, Nagez à la surface ou jouez sur le bord. Car la pensée est sombre ! Une pente insensible Va du monde […] Plus

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  • La mort et le mourant

    La Mort ne surprend point le sage ; Il est toujours prêt à partir, S’étant su lui-même avertir Du temps où l’on se doit résoudre à ce passage. Ce temps, hélas ! embrasse tous les temps : Qu’on le partage en jours, en heures, en moments, Il n’en est point qu’il ne comprenne Dans le […] Plus

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