Les Plus Lus

  • Amour, adieu…

    Amour, adieu, je prends congé de toi Amour, adieu, je m’en vais, je te laisse, Je ne veux plus aimer cette maîtresse Qui m’a tenu si longtemps en émoi. Je ne veux plus la voir rire de moi, S’éjouissant de me voir en tristesse. Ni son bel oeil, qui m’oeillade sans cesse, Ni de sa […] Plus

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  • Les premiers anes

    Autrefois, les ânes étaient tout à fait sauvages, c’est-à-dire qu’ils mangeaient quand ils avaient faim, qu’ils buvaient quand ils avaient soif et qu’ils couraient dans l’herbe quand ça leur faisait plaisir. Quelquefois, un lion venait qui mangeait un âne ; alors tous les autres ânes se sauvaient en criant comme des ânes, mais le lendemain […] Plus

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  • Prière aux masques

    Masques! Ô Masques! Masques noirs masques rouges, vous masques blanc-et-noir Masques aux quatre points d’où souffle l’Esprit Je vous salue dans le silence! Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion. Vous gardez ce lieu forclos à tout rire de femme, à tout sourire qui se fane Vous distillez cet air d’éternité où […] Plus

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  • Le cancre

    Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout on le questionne et tous les problèmes sont posés soudain le fou rire le prend et il efface tout les chiffres et les mots les dates et […] Plus

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  • Commune présence

    Le Marteau sans maître, 1934   Commune présence    Tu es pressé d’écrire, Comme si tu étais en retard sur la vie. S’il en est ainsi fais cortège à tes sources. Hâte-toi. Hâte-toi de transmettre Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance. Effectivement tu es en retard sur la vie, La vie inexprimable, La […] Plus

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  • Les réparties de Nina

    LUI. – Ta poitrine sur ma poitrine, Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne Du vin de jour ?… Quand tout le bois frissonnant saigne Muet d’amour De chaque branche, gouttes vertes, Des bourgeons clairs, On sent dans les choses ouvertes Frémir […] Plus

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  • Paris bloqué

    Ô ville, tu feras agenouiller l’histoire. Saigner est ta beauté, mourir est ta victoire. Mais non, tu ne meurs pas. Ton sang coule, mais ceux Qui voyaient César rire en tes bras paresseux, S’étonnent : tu franchis la flamme expiatoire, Dans l’admiration des peuples, dans la gloire, Tu retrouves, Paris, bien plus que tu ne […] Plus

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  • Les bruits de la nuit

    Vous dormez sur vos deux oreilles Comme on dit Moi je me promène et je veille dans la nuit Je vois des ombres j’entends des cris Drôles de cris Vous donnez sur vos deux oreilles Comme on dit C’est un chien qui hurle à la mort C’est un chat qui miaule à l’amour Un ivrogne […] Plus

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  • L’échafaud

    — Œil pour œil ! Dent pour dent ! Tête pour tête ! A mort ! Justice ! L’échafaud vaut mieux que le remord. Talion ! talion ! — Silence aux cris sauvages ! Non ! assez de malheur, de meurtre et de ravages ! Assez d’égorgements ! assez de deuil ! assez De fantômes […] Plus

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  • Nuit de Siné

    Femme, pose sur mon front tes mains balsamiques, tes mains douces plus que fourrure. Là-haut les palmes balancées qui bruissent dans la haute brise nocturne À peine. Pas même la chanson de nourrice. Qu’il nous berce, le silence rythmé. Écoutons son chant, écoutons battre notre sang sombre, écoutons Battre le pouls profond de l’Afrique dans […] Plus

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  • BofBof

    La rue de buci maintenant…

    Où est-il parti le petit monde fou du dimanche matin Qui donc a baissé cet épouvantable rideau de poussière et de fer sur cette rue cette rue autrefois si heureuse et si fière d’être rue comme une fille heureuse et fière d’être nue. Pauvre rue te voilà maintenant abandonnée dans le quartier abandonné lui-même dans […] Plus

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