Le Frère au pétard
À Pantin la verdure a pu traîner ses grolles,
Tas de branques farcis de bobards à la noix,
A force de calter s’atigent leurs guibolles
Et, pour roter pardon, ils n’auront plus de voix.
Au train onze on verra s’esbigner les mariolles
Quand nous aurons condé de crécher dans nos bois
Et renifleront au rif des roubignolles
Le nazi dont les sœurs ont payé leurs exploits.
Ils pourront déflaquer au barbu conjugal,
Le bide enflé leur régulière aura grand mal
À vêler les lardons qui porteront leur blaze.
Une chose est cherrer, une autre aller au pieu,
Et les meilleurs cherreurs viennent toujours au lieu
Où plus fortiche attend et leur bouffe le naze.