Minute !
Tu dis vrai quand tu dis qu’ils rembarquent la chtouille
Au pays où l’on cache avec un élastic.
Que déhotent leurs crocs, que valdinguent leurs douilles,
Ils se piquouseront, en gruingue, à l’arsenic.
Mais tu te gourres si tu crois que leur andouille,
Un chouïa, seulement, morfila de vrais crics.
Des boudins, je te dis, panèrent ces panouilles,
Des veaux à faire aller, au refile, un indic.
Ils vont droit aux pétards écumants de vérole,
Ils se croient des caïds, ce sont des branquignoles,
Pour se faire plomber raquant en michetons.
Ils n’ont pas eu nos sœurs, ils n’ont pas eu nos dames,
Ce n’est pas leurs bécots qui leur donnent la rame
Mais de se répéter « Nous sommes les vrais cons. »