A Jules Claye

Théodore de Banville
par Théodore de Banville
0 vues
0.0

Artiste, votre nom de savant typographe

Emplit tout l’univers de sa belle rumeur;

Mais vous savez aussi, bon poëte et rimeur,

Dompter le blanc cheval qui hennit et qui piaffe.
La Muse a devant vous détaché son agrafe.

Les vers que vous signez: Jules Claye, Imprimeur,

N’égalent pas le charme et la joyeuse humeur

De ceux au bas desquels est mis votre paraphe.
Pour honorer Phoebos, le céleste imposteur,

Vous unissez la plume avec le composteur,

Et de toute façon nous aimons à vous lire.
Maître, vous mariez ainsi, pour nous ravir,

Le plomb victorieux à l’or pur de la Lyre

Et le métier d’Horace au grand art d’Elzévir.
Mars 1875.

Théodore de Banville

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Théodore de Banville

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Dans l'univers des poèmes, chaque commentaire est une pépite de Proust. Partagez votre trésor.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Théodore de Banville

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.