Brohan

Théodore de Banville
par Théodore de Banville
0 vues
0.0

Sa mère fut quarante ans belle.

Dans ses yeux la même étincelle

D’amour, d’esprit et de désir,

Quarante ans pour notre plaisir

Brilla d’une grâce nouvelle.
Le même éclat paraît en elle ;

C’est par cela qu’elle rappelle

Notre plus charmant souvenir,

Sa mère.
Elle a les traits d’une immortelle.

C’est Cypris dont la main attelle

A son chariot de saphir

Les colombes et le zéphyr ;

Aussi l’Enfant au dard l’appelle

Sa mère.
Juin 1855.

Théodore de Banville

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Théodore de Banville

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Votre plume est la magie de notre communauté. Partagez vos enchantements.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Théodore de Banville

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.