L’Énamourée

Théodore de Banville
par Théodore de Banville
1 vues
0.0

Ils se disent, ma colombe,

Que tu rêves, morte encore,

Sous la pierre d’une tombe :

Mais pour l’âme qui t’adore,

Tu t’éveilles ranimée,

Ô pensive bien-aimée !
Par les blanches nuits d’étoiles,

Dans la brise qui murmure,

Je caresse tes longs voiles,

Ta mouvante chevelure,

Et tes ailes demi-closes

Qui voltigent sur les roses !
Ô délices ! je respire

Tes divines tresses blondes !

Ta voix pure, cette lyre,

Suit la vague sur les ondes,

Et, suave, les effleure,

Comme un cygne qui se pleure !
Octobre 1859.

Théodore de Banville

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Théodore de Banville

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

La poésie se nourrit de vos réflexions. Laissez un peu de vous sur nos pages.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.