Même en deuil pour cent trahisons
Même en deuil pour cent trahisons,
À vos soleils nous embrasons
Nos cœurs meurtris, jeunes saisons !
Ô premières roses trémières !
Ô premières amours ! Premières
Aurores, aux riches lumières !
Malgré l’hiver et les autans,
Ressuscitent, vainqueurs du temps,
Vos étés aux cheveux flottants !
Juin 1842.