Sous bois

Théodore de Banville
par Théodore de Banville
0 vues
0.0

A travers le bois fauve et radieux,

Récitant des vers sans qu’on les en prie,

Vont, couverts de pourpre et d’orfèvrerie,

Les Comédiens, rois et demi-dieux.
Hérode brandit son glaive odieux ;

Dans les oripeaux de la broderie,

Cléopâtre brille en jupe fleurie

Comme resplendit un paon couvert d’yeux.
Puis, tout flamboyants sous les chrysolithes,

Les bruns Adonis et les Hippolytes

Montrent leurs arcs d’or et leurs peaux de loups.
Pierrot s’est chargé de la dame-jeanne.

Puis après eux tous, d’un air triste et doux

Viennent en rêvant le Poëte et l’Ane.
26 janvier 1842.

Théodore de Banville

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Théodore de Banville

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Votre commentaire est la bougie qui éclaire notre obscurité poétique. Illuminez-nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Théodore de Banville

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.