Tes rêves et ton berceau
Tu grandis si vite
Et t’éloignes en silence
Autour de toi gravite
Cette liberté immense
Tu abandonnes tes repères
Tes rêves et ton berceau
Et tout ce que tu digères
Devient de longs sanglots
Tu grandis si vite
Et pleures en silence
Autour de toi s’évite
La prison « insolence »
Tu abandonnes les cimes
De ton berceau de lumière
Et tout ce que tu dessines
A une coloration délétère
Thomas Chaline, 2016