À la douce amie
Çà : badinons – J’ai ma cravache –
Prends ce mors, bijou d’acier gris ;
– Tiens : ta dent joueuse le mâche…
En serrant un peu : tu souris…
– Han !… C’est pour te faire la bouche…
– V’lan !… C’est pour chasser une mouche…
Veux-tu sentir te chatouiller
L’éperon, honneur de ma botte ?…
– Et la Folle-du-logis trotte… –
Jouons à l’Amour-cavalier !
Porte-beau ta tête altière,
Laisse mes doigts dans ta crinière…
J’aime voir ton beau col ployer !…
Demain : je te donne un collier.
– Pourquoi regarder en arrière ?…
Ce n’est rien : c’est une étrivière…
Une étrivière… et – je te tiens !
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Et tu m’as aimé… – rosse, tiens !