A M. Valery Larbaud

Valery Larbaud
par Valery Larbaud
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Tout ça, mon vieux

Valerio, c’est très joli,
Surtout l’immobilité palpitante sous les longs passages
de cieux,

Et ce voyage d’été à l’ombre de la fumée du navire…
Ou bien, ces matins de soleil et de janvier dans la salle
du premier étage du casino,

Dans la ville en porcelaine avec son chemin de table
de palmiers au bord de la mer bien réveillée,

Quand tu es seul et que tu sens gronder en toi

Le

Français, comme un orgue et le tonnerre.
Mais n’y aurait-il pas moyen, avec moi, ton compagnon de tant d’années,
De sauter hors de ce temps, de cette fin du

Moyen

Age, de ces pauvres dernières modes de

Paris-Londres-Vienne,
Dans le soleil et l’air tiède de l’Empire?
Comme ces poissons rouges de

Valbois, par les
journées chaudes,

Hors de ce que cet homme, chez ta mère, appelait : l’Arauquarium ?

Valery Larbaud

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