Aux charmes que sur toi nature a su répandre
Aux charmes que sur toi nature a su répandre
Quand le sort ajouta les trésors de Plutus,
Sans doute par méprise il dotait les vertus ;
Mais sa faveur volage il vient de la reprendre,
Et tu crois qu’il t’abaisse ? Ah ! Respecte ton cœur,
Et sépare du moins la honte du malheur.
A son gré, j’en conviens, la Fortune humilie
L’insolent qui fut vain dans la prospérité ;
Mais celui qu’on a vu riche avec modestie,
Doit être pauvre avec fierté.