Quand vous exagérez même la vérité
Quand vous exagérez même la vérité,
Mon aimable Zoé, vous vous éloignez d’elle.
Vous altérez, hélas ! la grâce naturelle,
Et l’heureuse simplicité
Qui vous rendent bien plus que belle.
Vous méprisez le faux, son ombre vous fait peur ;
Et, sans l’aveu de votre cœur,
Dans le faux ce penchant vous plonge.
Ah ! rougissez, Zoé, de placer le mensonge
Sur les lèvres de la candeur.