Je suis naïf, toi cruelle
Je suis naïf, toi cruelle,
Et j’ai la simplicité
De brûler au feu mon aile
Et mon âme à ta beauté ;
Ta lumière m’est rebelle
Et je m’en sens dévorer ;
Mais la chose sombre et belle
Et dont tu devrais pleurer,
C’est que, toute mutilée,
Voletant dans le tombeau,
La pauvre mouche brûlée
Chante un hymne au noir flambeau.
Toute la lyre