La hache ? Non. Jamais…
La hache ? Non. Jamais. Je n’en veux pour personne.
Pas même pour ce czar devant qui je frissonne,
Pas même pour ce monstre à luimême fatal.
Qui supprime Tyburn abolit WhiteHall ;
Et quand la mort, ouvrant son désastreux registre,
Me dit : Que jettestu dans ce panier sinistre ?
Ou la tête du peuple, ou la tête du roi ?
Je dis : Ni celleci, ni cellelà. Ma loi,
C’est la vie ; et ma joie, ô Dieu, c’est l’aube pure.
Je ne suis pas de ceux qui font la pourriture ;
Je ne suis pas de ceux qui donnent à manger
Au sépulcre, où l’on voit ramper et s’allonger
L’affreux sarcopte éclos du miasme délétère ;
Je ne suis pas de ceux vers qui les vers de terre,
Béants, tournent leur tête aveugle dans la nuit. …
Les quatre vents de l’esprit