Soleils couchants (V)

Victor Hugo
par Victor Hugo
0 vues
0.0

V.

Quelquefois, sous les plis des nuages trompeurs,
Loin dans l’air, à travers les brèches des vapeurs
Par le vent du soir remuées,
Derrière les derniers brouillards, plus loin encor,
Apparaissent soudain les milles étages d’or
D’un édifice de nuées !

Et l’œil épouvanté, par delà tous nos cieux,
Sur une île de l’air au vol audacieux,
Dans l’éther libre aventurée,
L’œil croit voir jusqu’au ciel monter, monter toujours,
Avec ses escaliers, ses ponts, ses grandes tours,
Quelque Babel démesurée !

Septembre 1828.

Victor Hugo

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Victor Hugo

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Les poèmes sont des trésors cachés. Partagez les vôtres, comme Éluard partageait ses rêves.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.