Ordre au soleil
Mâ, duc de Lou, ne pouvant consommer sa victoire, donna ordre au soleil de remonter jusqu’au sommet du Ciel.
Il le tenait là, fixe, au bout de sa lance : et le jour fut long comme une année et plein d’une ivresse sans nuit.
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Laisse-moi, ô joie qui déborde, commander à mon soleil et le ramener à mon auble : Que j’épuise ce bonheur d’aujourd’hui !
Las ! il échappe à mon doigt tremblant. Il a peur de toi, ô joie. Il s’enfuit, il se dérobe, un nuage l’étreint et l’avale,
Et dans mon cœur il fait nuit.