Prince des joies défendues
Prince, ô Prince des joies défendues entendez-vous pas ce qu’on chante autour de vous ? « Les quatre coursiers trottent, les rênes flottent : quitter le mal pour le bien serait un nouveau délice ! »
Prince, ô Prince, votre perte est dénoncée. Songez à l’Empire ! Songez à vous !
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Le Prince dit : Assez. Mauvais augures ! Je suis à l’Empire ce que le Soleil est au Ciel. Et qui donc s’en irait le dépendre ? Quand il tombera, moi aussi.
Mon trône est plus lourd que les Cinq Monts gardiens : il est couché sur les cinq plaisirs et le sixième. Viennent les hordes : on les réjouira.
L’Empire des joies défendues n’a pas de déclin.