Les Plus Lus

  • La panhypocrisiade

    RABELAIS : C’est CarêmePrenant, que l’orgueil mortifie : Son peuple, ichtyophage, efflanqué, vaporeux, A l’oreille qui tinte et l’esprit rêvecreux. Envisage non loin ces zélés Papimanes, Qui, sur l’amour divin, sont plus forts que des ânes, Et qui, béats fervents, engraissés de tous biens, Rôtissent mainte andouille et maints luthériens. Ris de la nation des […] Plus

    Lire la suite

  • Prière à Viviane

    Quand tu m’es apparue au seuil de mon enfance, Avec tes cheveux d’or et ton geste ingénu, Déesse, il m’eût semblé que c’était une offense D’effleurer du regard le bout de ton pied nu. Mais ta voix m’appelait et ta voix est si douce Qu’elle apaisa ma crainte et que je te suivis. Ô les […] Plus

    Lire la suite

  • La fleur au fusil

    L’oreille à la puce petit personnage tout perdre nous irons nos quatre volontés radeau des naufrages aux quatre angles de longitude La grande nuit que l’on conquiert à coups de bocks de jurons de peines videz la coupe videz-la nom de dieu videz les lieux videz le temps videz la peur de vivre J’en reviens […] Plus

    Lire la suite

  • Le passé

    Oh ! comment retenir cet ange qui s’enfuit ? Comme il est sombre et pâle ! il ressemble à la nuit. Comme il s’envole vite !… et de ma main tremblante S’échappe malgré moi son aile impatiente. « Reste encore ! il me semble, ange au triste regard, Qu’avec toi, de mes jours fuit la […] Plus

    Lire la suite

  • Le mauvais vitrier

    Il y a des natures purement contemplatives et tout à fait impropres à l’action, qui cependant, sous une impulsion mystérieuse et inconnue, agissent quelquefois avec une rapidité dont elles se seraient crues elles-mêmes incapables. Tel qui, craignant de trouver chez son concierge une nouvelle chagrinante, rôde lâchement une heure devant sa porte sans oser rentrer, […] Plus

    Lire la suite

  • Pleurs dans la nuit

    (extrait, I) Je suis l’être incliné qui jette ce qu’il pense ; Qui demande à la nuit le secret du silence ; Dont la brume emplit l’oeil ; Dans une ombre sans fond mes paroles descendent, Et les choses sur qui tombent mes strophes rendent Le son creux du cercueil. Mon esprit, qui du doute […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.