critique sans éthique
Critique
On sait, c’est un métier malaxant de l’intime,
qui fait des déchirures
et des points de ruptures,
en points de non-retour, on devient des victimes…
On dit, en discernant : « le contraste révèle »
« les contraires apparaissent »
pourtant l’opposé blesse,
dans la caricature, on double le réel !
Et cette confusion, fusionne à s’y méprendre
le jour dans le soleil,
la nuit par le sommeil,
quand l’insomnie réveille, on ne veut plus s’étendre !
Mais pourtant rapportant le meilleur d’un auteur
se dément le futile,
s’alimente l’utile,
sans un autre que soi, on reste à sa hauteur…
Alors, à tort ou à raison, j’essaye aussi,
l’un vu en négatif
l’autre est mon positif
ils vous sont bien connus, on les sait bien assis !
Baudelaire, bipolaire était un monstre hideux,
observant ses carences
et ses ambivalences,
en pieux contentement, comme d’autres leurs vœux…
Rimbaud, ribaud de fermes et de pays lointains
obsédant son retour
et hélant de sa tour
en un sérieux serment… nous emporter soudain…