la gentillesse éteinte,

La gentillesse

chacun avait en lui l’occasion d’un bonheur
pour une civilité, l’élégance d’une pause
ouvrait à l’inconnu la porte ou bien son cœur,
un jardin mitoyen où l’entraide repose,

et tous connaissant toute la finalité
personne n’aurait pensé, hésiter aux visites
de la veuve, du pauvre, du malade alité
la joie est un oiseau qui s’envole si vite,

et chacune des femmes transcendant la passion
avec le temps donné pour combler ses enfants
tricotait la tendresse dans la morte saison,
aucun geste perdu, toute mère s’en défend !

puis chaque âge succédant arrive le dernier
les corps se supplient d’atténuer la vieillesse
une nuit finissante dit au jour de prier
et dans le réconfort, s’éteint la gentillesse…

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zeugma Maître Poète

Par zeugma

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les gens d’ailleurs, sont ici

la guerre naguère,