la guerre naguère,
La guerre ?
Où commencerait-elle et où finira-t-elle ?
D’où vient-elle, de quelle région barbare
ses colonnes de malheurs se dressent vers le ciel,
pour marquer l’imposante entrée dans le Tartare ?
Son œil regarde ensemble les quatre directions,
l’impossible confiance était toujours soufflée
à la forge quand l’épée, portait en prédiction
déjà le rouge sang, d’un ennemi essoufflé,
et sa main gantelée, ne laisse les empreintes
d’aucun homme sensé, seule existe la trace
des blessures du corps et des âmes atteintes
du souvenir aux morts, monuments sur les places,
mais elle est pour l’histoire un repère bien commode
de son orgueil sourd, on entend ceux qui errent
et même si des poètes ont osé dans des odes
en magnifier les jours, malveillante est la guerre…