l’amitié comme acte des amis en puissance
l’amitié,
elle est née de cet instant sans élan
imprégnant fraternellement de joie
les ambitions, la vanité cédant
au meilleur vœu, “être deux au combat”,
elle a déjà assez vaincu d’épreuves
pour faire défiance au monde du futur,
et sans doute de la recherche de preuves
est dévêtu l’irrépressible armure,
être incomprise la leçon d’Aristote
augurait que la vraie contemplation
ne paraîtrait, et laisserait l’idiote
fatalité en toute révolution,
entre hommes, entre femmes, entre femmes et hommes
assumant tout, même la procréation,
les ami-es sont pionnier-ères et ils somment
l’humanité à vivre en relation…
Poésie en presque symétrie de la précédente sur les amis,
tant il est vrai que l’acte précède la puissance dans l’ordre de l’être…