le sourire peut suffire
Le sourire,
Au passé et demain,
À temps se donne cette merveille,
Là où serrer la main
Moins important et pas pareille
Ne pourra se donner
Sans la surprise, car on se voit
Dans la pleine unité,
Ouvrir son cœur, taire sa voix,
Tient donc sa découverte
Qui en tout âge connaît le sens
D’essayer l’âme ouverte
En amitié ne se compense,
Un geste si absolu,
Des plus mystérieux challenges,
Est vu si dévolu,
Saisis parfois seulement des anges,
L’immatériel esprit,
En découvrant sa gratuité
Renonce à tout mépris,
Là où se meurt la vanité,
Il survient en folie
Où se délite le vain orgueil,
Surpasse de loin l’envie
Quand la luxure se met en deuil,
Il nous porte au désir
Vient au visage, la preuve d’amour,
Et son nom est sourire…
poème alternant 6 et 8 pieds, pouvant se lire en continu ou en deux poèmes distincts, les vers de 6 pieds et les vers de 8…