Mort sans raison
M o r t
nous avions eu des matins de printemps,
des jours d’été au frai dans les demeures
les promenades de l’automne entre-temps
cherchaient l’hiver, la saison où tout meure,
vous aviez eu, étant jeunes, des enfants,
des inquiétudes dans les cris et les pleurs,
les beaux projets de vacances finissant
firent comprendre d’un coup, qu’il n’est plus l’heure,
ils savaient bien quel sort ont des perdants
des guerres lointaines dont tout le monde a peur,
les « grands pays » aux soldats décédant
s’emplirent de lâches, de rage et de rancœur,
j’ai toujours su des gens rester distant,
des habitudes plus mortelles que l’erreur
les vérités de l’esprit insistant,
montrèrent la mort, au visage de sœur…