Orage violent
Orage violent,
Ô ce tambour roula céleste un bruit de guerre
rechargea ses canons d’électriques éclairs,
sur l’ennemi pétri de peur pourrait frapper,
aveugle c’est un Empereur en puissance drapée !
Rage de par ses vents brisa le bois menu,
voyeur impénitent fini par mettre à nu,
ce pauvre épouvantail qui de honte supplie
une fin dans un feu, sacrifié accompli !
Viol en d’immenses couches molles d’atmosphères,
au-dessus un silence accordé seul aux sphères,
serait-ce, de l’univers en public, un hommage ?
Lent et véloce déplace sa masse de nuages,
épuisé se retire mais reste pour ces enfants
un bien mystérieux père, en orage violent…