paix imparfaites
La paix…
un fragment d’impuissance se détache lentement,
car un fil est rompu dans sa fragilité,
d’être la plus sereine des vertus nommément,
il reste la béance de l’agressivité,
une page déchirée au livre de la vie,
l’histoire n’a plus de sens, se ferment les regards,
la confiance perd la face, grimasse la survie
déjà grincent les dents et la pensée s’égare,
pourtant elle était reine épousée des bons rois,
aucune alliance n’était indigne pour son règne
et dans chaque village sa main portait la joie,
jusqu’au jour où l’orgueil des hommes la dédaigne,
si la réalité de la mort était là
l’éclat de l’unité ou même son reflet
éclairerait encore les rives de l’au-delà
et nos âmes vivraient, d’une éternelle paix…