poésies, par analogies
Poésies,
Sur le champ de bataille, les pièces de l’artillerie
furent devenues si fortes, qu’elles s’embourbent au matin,
si tous les généraux deviennent en railleries
des cibles évidentes, de vrais hommes sont défunts,
pour le corps de ballet, sont toujours des étoiles,
celles et ceux désignés au centre de la scène,
si les autres gesticulent en décors sur la toile,
c’est bien le même effort, que les limites assènent,
le pêcheur de poissons aurait un grand filet
de ses seuls bras tendus ne pourrait s’en sortir,
si, demandant de l’aide pour ne pas voir filer
sa pêche, devient possible le partage, à venir,
ses trois analogies résument les moments
d’erreurs, de confusions et de risques choisis,
où l’écriture apprend, s’éprend et enfin prend,
du temps pour se défaire de toutes ses poésies…
les trois analogies d’une poésie :
“les pièces d’artilleries” sont les techniques d’écriture des poésies qui font “des dégâts majeures”, autant sur le poète/poétesse que sur l’humain.
“l’effort du geste” c’est l’inspiration poétique appartenant en propre aux poètes/danseurs qu’ils soient étoiles ou de la troupe.
“la pêche”, c’est la renommée de telle ou telle poésie que l’on retire de la mer de l’oubli, et qui n’appartient qu’en partie au poète/pêcheur.