promesse n’est pas laisse.
Promesse,
Elle est moins solennelle, qu’un vœu très officiel,
cet intime lien du cœur sublime toute cime,
seule, l’abîme de l’oubli, l’abîme ou la décime,
si belle pensée rebelle défiant, même le ciel,
les yeux si loin du lieu, survivent de leur mieux,
pensifs au pendentif parfois se font plaintifs,
oisifs ou bien actifs les corps, frêles esquifs
envieux, parfois de ceux, un peu plus libres qu’eux,
si pareil au sommeil, la mort est sans conseille,
surpris, tu seras pris, sans peur et sans mépris
écris donc ce cri : « de toi je suis épris »
surveille en chaque veille, comment il fait merveille,
et si la vie te blesse, te laisse dans la détresse
en pardon fait ce don, offre-lui ce grand bon,
pour de bon, du plongeon, tu survivras selon
cette ivresse et la liesse d’accomplir, ta promesse…