soi-même, quand bien même !
Soi-même,
Si tous les hommes passent du temps pour le rasage,
devant leur double, ne voient peut-être qu’un mirage,
si toute femme efface le temps, en maquillage
l’évident trouble, renvoie leur être, à leur image,
par la recherche du temps perdu, être lucide,
c’est l’admission du déploiement et se décide,
par la dépêche en temps voulu de son suicide,
cette ambition du dévoiement, naître placide,
aussi déçue devient banale surtout l’ivresse,
sans aucun doute dérivative, à des caresses,
ainsi repue survient du mal, toute détresse,
sans plan de route dévie fautive, la maladresse,
en si peu de jours de bonheur, faut-il que sèment
nos espérances, dans l’âpreté un beau : « je t’aime » ?
en ce vœu d’amour les heures, d’un si long carême,
nos connaissances sont apprêtées d’un faux :« soi-même »…