souvenirs sans avenir…
Les souvenirs,
se ramassent une pelle,
glissant au cœur gelé,
en mauvaise nouvelle
d’un prénom rappelé,
et nulle ritournelle
ne vient élucider
l’écho sempiternel
d’un amour suicidé,
ainsi la nostalgie
vomit pathétiquement,
dans une hémorragie
d’un sentiment qui ment,
car personne ne nourrit
son corps, des excréments,
son esprit, de pourris
et rare bons moments,
sauf peut-être le bourgeois
aimant se divertir,
ressasse de sa joie :
ses profits souvenirs…