Vexation

Vexation,

Sur quel ton nos voix blessaient le plus,
Et quels mots sont choisis à dessein,
Tu entendais mais passais ton chemin,
Attendant que moi soumis, je fusse,

Alors plus rien de mon silence ému
et me gardais surtout de ne pas croire,
Qu’un beau matin suivrait ce triste soir,
Aucun amour survit d’être déçu,

Et puis un jour tu me dis de partir,
D’emporter tous, surtout mes souvenirs,
Depuis je vis dans une dérision,

Ceux qui me croisent reconnaissent à mes traits,
L’enfant vieilli montrant sans faire exprès,
Sur son visage, l’acide vexation…

 

 

La poésie est un feu qui brûle dans l'âme. Venez partager votre flamme, à la manière de Paul Éluard.

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